Les faits suivants sont d’une importance vitale pour les dirigeants politiques et religieux de tous les temps, car le Judaïsme, surtout celui qui est clandestin, constitue une puissance occulte dont toute l’importance et la dangerosité peuvent dans certaines circonstances passer inaperçues même des chefs d’Etat les plus géniaux, et sous cette forme, l’habile diplomatie de la Synagogue peut les conduire à commettre des erreurs qui, avec le temps, peuvent amener des résultats désastreux pour la nation, et même dans certains cas pour le monde entier.
Ce qui est arrivé à l’un des plus grands génies politiques de l’ère chrétienne doit attirer puissamment l’attention de tous ces chefs et autorités qui sous-estiment la méchanceté et la dangerosité des juifs, attirés qu’ils sont par tels ou tels avantages momentanés que doit offrir leur collaboration proposée dans les termes les plus attirants, et qui se mettent à jouer avec le feu en pensant qu’ils ne se brûleront pas, sans doute aveuglés par cette tendance naturelle à se croire tout-puissants que très généralement finissent par avoir les grands personnages de l’humanité, souvent avec un certain fondement d’ailleurs.
Charlemagne, le restaurateur de l’Empire Romain d’Occident, le grand protecteur de la Sainte Eglise, le grand promoteur des sciences, des arts et du commerce et l’un des génies politiques les plus remarquables de tous les temps fit preuve indubitablement d’une grande faiblesse, qui fut de succomber aux habiles intrigues et à la très adroite diplomatie du Judaïsme, lequel, profitant du désir d’unité des peuples et des races qui caractérisait ce neveu de Charles Martel, exploitant sa compassion naturelle pour les opprimés et les persécutés et capitalisant en sa faveur le désir par ailleurs très habile du monarque d’agrandir et de fortifier son Empire en développant son commerce, l’amena à libérer la Bête que les Mérovigiens avaient enchaînée avec assez de motifs et de prudence, lui rendant sa liberté d’action, sans se rendre compte que, ce faisant, il violait les Saints canons de l’Eglise, elle que par ailleurs le comblait de toutes sortes de bénéfices.
Suivant leur habileté séculaire, les juifs surent émouvoir la compassion naturelle de l’Empereur envers les opprimés, et ils obtinrent qu’il leur donne toutes sortes de libertés. Comme d’habitude, ils surent ensuite tourner cette compassion en sympathie, et le convainquirent que la grandeur de l’Empire ne pourrait que se consolider par sa puissance économique, et cette dernière, par le développement d’un commerce florissant. Et comme les israélites monopolisaient alors quasiment le commerce mondial, ils persuadèrent l’empereur de la nécessité de les employer pour étendre dans le monde entier le commerce du Saint Empire. On peut facilement imaginer combien dut paraître attractive semblable perspective, à une époque où, la noblesse se consacrant exclusivement à l’art de la guerre et les serfs à l’agriculture, les juifs et les chrétiens crypto-juifs étaient pratiquement les seuls à se consacrer à ces activités.
Commentant la nouvelle politique de Charlemagne à l’égard des juifs, l’historien Graetz écrit :
« Bien que Charlemagne fût un protecteur de l’Eglise et qu’il aidât à établir la suprématie de la Papauté, et quoique le Pape Adrien contemporain de l’empereur fût tout ce qu’il y a de moins ami des juifs ayant exhorté à maintes reprises les Evêques espagnols d’ordonner aux chrétiens de ne pas fréquenter les juifs ni les paiens, Charlemagne était très loin de partager les préjugés du clergé envers les juifs. Et contrariant tous les préceptes de l’Eglise et les décisions des Conciles, l’Empereur favorisa les juifs de son Empire… »
« Les juifs étaient à cette époque les principaux représentants du commerce mondial. Alors que les nobles se consacraient à l’art de la guerre et les villageois et les serfs à l’agriculture, les juifs, exemptés du service militaire et qui ne possédaient pas de terres féodales, s’adonnaient à l’importation et à l’exportation des marchandises et des esclaves, de sorte que la faveur que leur accorda Charlemagne fut comme une sorte de privilège accordé à une Compagnie commerciale ». 163)
A propos de Charlemagne, l’historien juif Josef Kastein affirme : « Il sut apprécier exactement les juifs comme les principaux soutiens du commerce internationnal. Il sut estimer leurs relations étendues, de l’Empire Franc jusqu’à l’Inde et la Chine. Leurs communautés éparses dans le monde entier opéraient comme des agences ; ils possédaient une merveilleuse variété d’idiomes, et étaient admirablement adaptés à servir de liens entre l’Orient et l’Occident ».164)
Si aujourd’hui les historiens juifs nous présentent ce florilège de leurs capacités de manière si séduisante, on peut facilement imaginer comment les juifs les auront présentées à Charlemagne pour gagner son appui. Mais ils n’obtinrent pas seulement cet appui dans le domaine commercial ; suivant leur tactique habituelle, les israélites, sitôt conquise une position, s’efforcèrent d’en conquérir une autre et ainsi de suite. Le juif Sédécias réussit à devenir le médecin de confiance de l’Empereur, grâce à quoi les israélites eurent accès à la Cour, où on les vit très vite occuper des postes importants dans le service diplomatique de Charlemagne. Celui-ci envoya le juif Isaac comme ambassadeur auprès du gouvernement de Horaun-Al-Rashid165), sous le règne duquel le califat de Bagdad connut son apogée, et qui par ailleurs justement alarmé de la puissance croissante du Judaïsme dans les territoires islamiques, prit contre eux des mesures défensives, notamment celle d’obliger les juifs à porter un signe distinctif pour les distinguer des musulmans, mesures qui contrastaient notablement d’avec la protection que leur accorda l’Empereur chrétien ». 166)
L’isaélite Graetz affirme que la protection de Charlemagne facilita l’entrée des juifs dans le nord de l’Allemagne et leur pénétration dans les pays slaves. 167)
Les agissements constructifs des juifs du temps de Charlemagne nous montrent que les israélites inaugurèrent là une nouvelle tactique, consistant à bien se comporter et à servir loyalement le monarque chrétien, en échange de ce qu’il les libérerait des chaînes qui leur interdisaient la liberté des mouvements et afin de pouvoir ensuite obtenir des positions dans l’Etat chrétien et s’y élever. Ils s’abstinrent temporairement de toute opération subversive, le temps que vécut ce monarque génial et très-puissant, qui sans nul doute les aurait balayés au premier faux pas qu’ils auraient fait, et ils continuèrent en échange à compter sur la protection de l’empereur et à acquérir de plus en plus de force, leur permettant au moment opportun de donner le coup du traître, ce qui arriva lorsqu’à la mort de l’empereur lui succéda sur le trône un homme médiocre, faible de caractère, inconstant et facile à manœuvrer.
En effet, Charlemagne disparu, lui succéda son fils Louis, qui, à cause de l’extrême piété qui l’avait caractérisé dans ses premières années, fut surnommé Louis-le-Pieux. Mais hélas, celui-ci fut un homme dépourvu de talents et de force de volonté, offrant une prise facile aux flatteurs et à qui sut le manœuvrer habilement. Dès qu’il eut hérité du trône, il commença par bannir ses demi-frères, puis les ministres de son père. Le roi d’Italie Bernard s’étant révolté contre lui, il lui fit crever les yeux, toutes choses qui montrent que la prétendue piété de ce monarque était moins réelle qu’apparente.
Sa première épouse étant morte, il se remaria avec une certaine Judith, qui parut à la Cour entourée d’israélites et qui, conjointement avec Bernhard le trésorier royal, parvint en tant qu’impératrice à exercer une influence décisive sur le monarque. Celui ci s’appuya à la cour sur les juifs publics et sur les chrétiens d’ascendance juive, ce dont on ne peut autrement s’étonner, compte tenu que l’Empereur depuis son enfance avait vu son père protéger les juifs et les honorer.
Il est évident que si de nouveaux chefs chrétiens anti-juifs n’étaient pas apparus ultérieurement, qui luttèrent avec une indomptable énergie contre la bête hébraïque, le Saint Empire Romain Germanique serait probablement tombé, il y a onze siècles, aux mains dans les griffes de l’impérialisme judaïque, et que par la chute de cet empire alors le plus puissant du monde, le Judaïsme aurait certainement réussi en peu de temps à conquérir le monde entier.
Le rabbin Jacob S. Raisin écrit à propos de Louis le Pieux : « Louis le Pieux (814-840) alla encore plus loin que son père. Lui, notifia aux Evêques, Abbés, Comtes, Préfets, Gouverneurs etc…, que les juifs étaient sous la protection de l’Empereur et qu’ils ne devaient être molestés,ni dans l’observance de leur religion, ni dans leur trafic commercial ».
Cet auteur poursuit en énumérant les autres bénéfices que Louis accorda aux juifs, notamment ceci :
« Et du fait que les juifs s’abstenaient de faire du commerce le samedi, le marché qui se tenait ce jour-là fut transféré au dimanche. Louis nomma aussi un juge spécial chargé de défendre les juifs contre l’intolérance des clercs ».
Et à propos de la lutte entreprise contre les juifs par Agobard, l’Archevêque de Lyon, et Saint Bernard l’Archevêque de Vienne : « Les réactions de l’Eglise contre les mesures de Louis supprimant certaines incapacités légales de juifs dit ce rabbin lettré s’exprimèrent par Agobard, l’archevêque de Lyon, qui, épaulé par Saint Bernard l’archevêque de Vienne, destitua l’Empereur, qui à son tour les déposa. Par quatre lettres adressées au roi, les Evêques et le clergé se plaignaient de ces gens (les juifs) « qui se revêtaient de malédiction comme d’un vêtement » et qui faisaient parade d’être très appréciés du roi et de la noblesse ; que d’autre part, leurs servantes observaient les sabbat comme les juifs et travaillaient comme eux le dimanche et prenaient part à leurs repas en carême, et que les juifs, non seulement convertissaient leurs esclaves païens, mais aussi qu’en tant que collecteurs des impôts, ils subornaient les villageois, les poussant à adopter le Judaïsme en échange d’une réduction d’impôts ou d’une remise complète de ceux-ci ».168)
On voit donc que les israélites profitaient au maximum de la protection de l’Empereur et même de leur position de collecteurs d’impôts pour faire pression sur le peuple chrétien et le pousser à se convertir au Judaïsme et à renier sa propre foi. A cette époque, il est certain que la Synagogue pensa dominer les peuples par le biais de la judaïsation des chrétiens, en utilisant ce que l’on appelle le prosélytisme de la porte. Les moyens utilisés ont varié selon les pays et les époques, mais la finalité a toujours été la même, à savoir la conquête et la domination des peuples qui ingénument permettent aux juifs de s’installer dans leur territoire.
Saint Bernard, l’Archevêque de Vienne, et Agobard, l’Archevêque de Lyon, dans leur lutte sans merci contre les juifs, employèrent et la plume et l’action. Pour ceux qui étudient la question juive, il est intéressant de connaître le livre écrit par Agobard contre les juifs, avec la courageuse collaboration de Saint Bernard de Vienne.
L’historien juif Josef Kastein dit que Louis-le-Pieux « prit sous sa protection personnelle, non seulement les juifs à titre individuel, mais les communautés, en leur octroyant des droits et un magister judaeorum, chargé de veiller à ce que ces droits fussent respectés ». 169)
Pour nous rendre plus clairement compte de la dure situation faite au Christianisme sous ce funeste règne, nous laisserons la parole une fois encore au célèbre historien juif Heinrich Graetz, qui, à propos de l’attitude de l’Empereur envers les israélites, déclare : « Celui-ci les prit sous sa protection spéciale, les défendant contre les injustices, tant des Barons que des clercs. Ceux-ci eurent le droit de résider en toute partie du royaume. Malgré les nombreuses lois qui l’interdisaient, ils purent, non seulement faire travailler des chrétiens, mais aussi importer des esclaves. Il fut interdit aux clercs de baptiser les esclaves des juifs et de leur donner ainsi la possibilité de recouvrer leur liberté. En leur faveur, le jour du marché fut changé du samedi au dimanche… »
« Ils furent en outre délivrés de la sujétion aux dures et barbares épreuves du feu et de l’eau. Ceux-ci étaient aussi fermiers des impôts et obtenaient par ce privilège un certain pouvoir sur les chrétiens, bien que ce fut contraire à ce qui était ordonné par les Lois Canoniques ». 170)
Ces faits nous font voir le degré de prépondérance que les juifs avaient acquis sur les chrétiens dans le Saint Empire, puisque d’une part, bien qu’ils fussent assujettis aux épreuves alors traditionnelles du feu et de l’eau, ils recevaient le privilège spécial d’y échapper, et qu’en outre, alors que le monde chrétien d’alors observait rigoureusement le repos dominical, il était inouï que dans une monarchie chrétienne de cette époque on fût allé, pour faire plaisir aux israélites, jusqu’à changer le jour du marché du samedi au dimanche, leur permettant ainsi de conserver, eux, leur jour de fête hebdomadaire, mais pas aux chrétiens. Même dans un monde aussi judaïsé que le nôtre aujourd’hui, on n’est pas encore allé aussi loin.
Ceci montre qui gouvernait réellement à la cour de Louis et de Judith, où pour comble de disgrâce, les hébreux, maîtres des impôts au moyen de l’affermage, utilisaient cette position si avantageuse pour pressurer économiquement les villageois, les poussant à renier le Christianisme et à adopter le Judaïsme par l’appât de réduire les lourds impôts qui les accablaient ou de les en exempter. C’étaient alors les juifs qui sous une monarchie chrétienne s’efforçaient d’obliger les fidèles chrétiens à renier leur foi. Les rôles s’étaient inversés en quelques années seulement d’une politique philo-sémite.
Mais cette situation lamentable avait commençé à se préparer depuis l’époque de Charlemagne lui-même, par le contact et la cœxistence des juifs et des chrétiens. Ce fait nous aide à comprendre les lamentations du Pape Etienne III, que cite le savant historien juif Josef Kastein, qui écrit textuellement : « Le Pape Etienne III avait envoyé une missive de plainte à l’Evêque de Narbonne dans le sud de la France, où il lui disait : « C’est avec une grande peine et une grande anxiété que nous avons appris que les juifs…. dans le territoire chrétien et jouissant des mêmes droits que les chrétiens, possèdent en toute propriété des biens allodiaux (des alleuds) dans la cité et dans ses faubourgs, que ceux-ci appellent leur cité. Des chrétiens hommes et femmes demeurent sous le même toit que ces traîtres, et souillent leurs âmes nuit et jour en prononçant des paroles de blasphème ». 171)
Le Pape Etienne III en désignant les juifs comme des traîtres mettait le doigt sur la plaie, et il est sûr que s’il avait vécu à notre époque, il aurait été condamné comme raciste et antisémite. Mais pour comprendre un autre des motifs de la plainte du Pape, il faut mettre en lumière qu’en ces temps-là les biens patrimoniaux étaient l’objet de droits féodaux, à l’exception de ceux appelés biens d’alleud qui représentaient un véritable privilège pour certains nobles, et dont précisément bénéficiaient les juifs de Narbonne contrairement au peuple chrétien qui ne jouissait pas des mêmes avantages.
Graetz signale que la principale raison pour laquelle les israélites bénéficièrent d’une telle protection fut que :
« L’impératrice Judith, la seconde épouse de Louis, était très amie du Judaïsme. Cette femme, belle et intelligente, chez qui l’admiration de ses amis n’était égalée que par la haine de ses ennemis, avait une grande admiration pour les héros juifs de l’Antiquité. Lorsque le très savant Abbé de Fulda Rhaban Maur chercha à gagner sa faveur, il ne put trouver moyen plus efficace que de lui dédier ses travaux sur les Livres bibliques d’Esther et de Judith, et de la comparer elle-même aux deux héroïnes juives. L’Impératrice et ses amis, et probablement aussi le trésorier Bernhard, qui étaient les vrais gouvernants du royaume, devinrent les protecteurs des juifs, parce que ceux-ci étaient les descendants des patriarches et des prophètes ». Ils doivent être honorés pour ce motif « disait celle-ci à ses amis à la Cour, et ses opinions étaient répétées par l’Empereur ». 172).
Mais comme à l’habitude, de la protection accordée aux juifs et du philosémitisme, on passa à la domination des juifs sur les chrétiens et à l’activité anti-chrétienne.
Ce que rapporte ci-après Graetz est particulièrement éloquent à ce sujet :
« Les chrétiens cultivés se plaisaient aux écrits de l’historien juif Josèphe et du philosophe hébreux Philon, et lisaient leurs œuvres de préférence à celles des Apôtres. Les femmes cultivées et celles de la Cour confessaient ouvertement qu’elles préféraient l’auteur de la loi juive à celui de la loi chrétienne (c’est à dire Moïse à Jésus Christ). Elles allèrent jusqu’à solliciter la bénédiction des juifs. Les juifs avaient libre accès à la Cour et le contact direct avec l’Empereur et sa famille. Les parents de l’Empereur offraient aux dames juives des cadeaux de valeur pour leur exprimer leur estime et leur respect. Et comme de telles marques de faveur leur étaient adressées dans des cercles très élevés, il était naturel que les juifs des possessions françaises, qui comprenaient aussi l’Allemagne et l’Italie, jouissaient de la plus grande tolérance, supérieure même à celle de toute autre période de leur histoire. Les odieuses lois canoniques avaient été tacitement annulées. On permit aux juifs de construire des Synagogues, de parler librement du Judaïsme aux chrétiens eux-mêmes, et même de leur dire qu’eux (les juifs) étaient les « descendants des patriarches », étaient de « la race du Juste » (c’est à dire de Jésus-Christ) et « les fils des prophètes ». Ils pouvaient, sans crainte aucune, donner leur opinion au sujet du Christianisme, des miracles, des saints et du culte des images. Les chrétiens se rendaient aux Synagogues et restaient captivés par la manière juive de conduire le Service Divin, et étaient encore plus réconfortés par la lecture des prédicateurs juifs (Darshanim) que par les sermons des clercs, bien que les Darshanim aient difficilement pu avoir été en mesure de révêler le contenu profond du Judaïsme ». 173)
« Devant de tels mérites, les clercs n’avaient pas honte d’emprunter aux juifs leurs exposés sur les Saintes Ecritures ».L’Abbé Rhaban Maur de Fulda avoua avoir appris des juifs beaucoup de choses qu’il utilisa dans son commentaire de la Bible dédié à Louis le Germanique, qui fut ensuite Empereur. Par suite de la faveur montrée aux juifs par la Cour, une partie des chrétiens ressentaient une grande inclination vers le Judaïsme, le considérant comme la vraie religion ». 174)
Cette description du célèbre historien juif Graetz nous fait voir que les arguments employés aujourd’hui par les clercs catholiques au service du Judaïsme, comme par exemple que les juifs doivent être respectés parce qu’ils sont de la race du Juste c’est à dire du Christ, qu’ils sont les descendants des prophètes et autres choses semblables, ainsi que par ceux qui s’efforcent de séduire les chrétiens et de les empêcher de se défendre contre l’impérialisme satanique de la Synagogue, sont exactement les mêmes que ceux qu’utilisaient les juifs aux mêmes fins il y a onze siècles, lorsqu’ils luttaient alors perfidement pour abattre la Chrétienté et judaïser le Saint Empire Romain Germanique.
Les trucages, les sophismes *) et les fables judaïques que dénonça Saint Paul sont restés les mêmes depuis onze siècles.
Mais au milieu d’une telle désolation, Notre-Seigneur Jésus-Christ sauva la Sainte Eglise une fois encore de la perfidie judaïque. Cette fois, les paladins furent Saint Agobard Archevêque de Lyon et ensuite Amolon, disciple du premier et son successeur sur le même siège épiscopal.
Une étude officielle de la Société Hébraïque d’Argentine récemment publiée désigne Agobard et Amolon, les deux Archevêques successifs de Lyon, comme « les pères de l’antisémitisme médiéval » 175), une accusation qui se veut terrible, car les juifs attribuent à l’antisémitisme médiéval les pires outrages causés au Judaïsme qu’a pu inventer un esprit chrétien.
Sur cette réaction salutaire, l’historien hébreux Graetz fait le commentaire suivant :
« Ceux qui étaient attachés à la stricte discipline de l’Eglise virent dans la violation des lois canoniques, dans la faveur montrée envers les juifs et dans les libertés qui leur étaient concédées, la ruine de la Chrétienté. L’envie et la haine se masquaient sous la chape de l’orthodoxie. Les protecteurs des juifs à la Cour, avec l’Impératrice à leur tête, étaient haïs par le parti clérical… » « Celui qui exposa en ces temps l’orthodoxie cléricale et la haine contre les juifs fut Agobard, l’Archevêque de Lyon, que l’Eglise a canonisé 176), un homme passionné et infatigable. Celui-ci calomnia l’impératrice Judith, se rebella contre l’Empereur et incita les princes à la rébellion… L’Evêque voulait limiter la liberté des juifs, les réduire à la basse position qui avait été la leur sous le règne des Mérovingiens ». 177)
Graetz poursuit en disant que la lutte de l’Archevêque Saint Agobard contre les juifs dura de longues années, qu’elle se fondait principalement sur « l’appui et la défense des lois canoniques contre les juifs », et qu' »il tourna ses regards vers les représentants du parti de l’Eglise à la Cour dont il savait qu’ils étaient les ennemis de l’impératrice et de ses favoris, les juifs. Il les pressa de pousser l’Empereur à restreindre la liberté des juifs. Il semble que quelque chose de semblable fut proposé à l’Empereur. Mais en même temps, les juifs de la Cour cherchèrent le moyen de neutraliser les plans du clergé. En outre, poursuit Graetz : « Agobard prononçait des sermons anti-juifs, pressant ses paroissiens de rompre toutes relations avec les juifs, de ne pas commercer avec eux, de refuser d’entrer à leur service. Heureusement, les protecteurs des juifs à la Cour se hâtèrent de les soutenir très activement, et firent tout ce qu’ils purent pour faire échouer les projets du clerc fanatique. Dès qu’ils furent informés de ses agissements, ils obtinrent de l’Empereur des lettres de protection (indiculi) revêtues de son sceau et les envoyèrent aux juifs de Lyon. Une lettre fut envoyée à l’Evêque lui-même, lui ordonnant de cesser ses sermons anti-juifs, sous la menace de sévères sanctions. Une autre lettre fut envoyée au gouverneur du district de Lyon lui ordonnant de donner aux juifs tout son appui en toutes matières (en 828). Agobard ne fit aucun cas de ces lettres, et il allégua avec mépris que le décret impéral était contrefait et ne pouvait être authentique ». 178)
Le très excellent évêque Saint Agobard fut infatigable dans son effort de lutte. Il adressa des lettres à tout l’Episcopat, le priant instamment de participer activement à la lutte contre les juifs ; il fomenta la rébellion contre l’empereur et contre Judith, en s’appuyant sur les fils du premier mariage de Louis, et il lutta avec acharnement pour sauver le Saint Empire et la Chrétienté de la menace de désintégration qui pesait sur eux.
L’historien Graetz dont l’autorité est reconnue, commente en ces termes la position assumée par Agobard : « Bien que la profonde haine d’Agobard envers les juifs doive être essentiellement considérée comme une manifestation de sentiments personnels, il est indéniable qu’il était en complète harmonie avec les enseignements de l’Eglise. Il se référait simplement aux paroles des Apôtres et aux lois canoniques. Les inviolables décrets des Conciles étaient également en sa faveur. Agobard avec sa haine ténébreuse était strictement orthodoxe, alors que l’Empereur Louis avec sa tolérance inclinait à l’hérésie. Mais Agobard ne s’aventura pas à répandre cette opinion. Il suggérait plutôt que l’on se refusât à croire que l’Empereur trahissait l’Eglise au bénéfice des juifs ». Ses plaintes trouvèrent un écho chez les princes de l’Eglise ». 179) **)
Ces commentaires de Graetz sur ce qui pendant tant de siècles a été considéré comme l’authentique doctrine de l’Eglise en ce qui concerne les juifs, ne pouvaient être plus appropriés ni plus réalistes, d’autant que ces lignes furent écrites par le célèbre historien au siècle passé, à une époque où la Synagogue de Satan n’était pas encore en condition d’intenter comme aujourd’hui la falsification totale de la vraie doctrine catholique à propos des hébreux.
Mais on voit clairement que Graetz saisissait là le problème dans son essence; or Graetz fut l’un des hommes les plus importants du Judaïsme de son temps. Ses œuvres historiques, surtout celle que nous citons, ont exercé une influence énorme sur les organisations juives et leurs dirigeants.
Il était en outre évident pour tous que les Lois Canoniques et les accords anti-juifs des Saints Conciles œcuméniques et provinciaux étaient le principal obstacle auquel se heurtaient ceux qui, de l’intérieur de l’Eglise, cherchaient à la trahir en favorisant ses ennemis capitaux, les juifs, parce que ceux qui l’intentaient, qu’ils fussent évêques ou clercs de quelque position hiérarchique que ce fût, méritaient la destitution, l’excommunication et les autres peines infligées par les Saints canons. C’est pourquoi ce fut la principale préoccupation des nouveaux Judas de supprimer cette sanction gênante.
Mais comment, au siècle passé, éliminer d’un seul coup la législation canonique de quinze siècles, les bulles papales et la doctrine des Pères ? Comment les détruire, pour que les clercs crypto-juifs puisssent alors, en toute liberté et sans risques de destitution et d’excommunication, aider leurs amis juifs infiltrés dans le clergé à s’efforcer de falsifier la propre doctrine de l’Eglise concernant les juifs, pour favoriser ainsi la déroute définitive de celle-ci et le triomphe de son ennemie séculaire ?
163) Graetz Op. cit. t. III, chap V, p. 142.
164) Rabbin Josef Kastein, Op. cit. Partie IV, p. 252.
165) Rabbin Jacob S. Raisin, Op. cit., p. 441.
166)) Afin de faire distinguer les juifs des musulmans, le Grand Calife obligea les premiers à porter une marque jaune sur leur vêtement.
167) Graetz, Op. cit., chap. V, p. 141-142
168) Rabbin Jacob S. Raisin, Op cit., chap. XVI, pp. 441-442.
169) Rabbin Josef Kastein, Op. cit. p. 252.
170) Graetz Op. cit. t III, chap. VI, p. 161.
171) Le Pape Etienne III, cité par le rabbin Josef Kastein, Op. cit, p. 252.
172) Graetz Op. cit. t.III, chap VI, p. 162.
173) Comme nous l’étudierons plus loin, la teneur profonde du Judaïsme, ses doctrines et sa politique secrète ne sont jamais révêlés aux prosélytes de la porte, mais sont le patrimoine exclusif des descendants d’Abraham par le sang, c’est à dire du « peuple élu » de Dieu.
174)Graetz, Op. cit. Chap VI, pp 162-4.
*) NDT : Des auteurs juifs eux-mêmes comme Ludwig Lewison (dans son livre Israël, 1926, pp. 33-35), ont fait justice de cette fable que les juifs actuels descendraient des patriarches, car moins d’un sur dix avant guerre pourrait se réclamer de l’une des douze tribus, la plupart provenant de peuplades de Russie du Sud converties au Judaïsme au cours des siècles. Cela, outre le fait que les mélanges s’étaient déjà couramment produits bien avant l’ère chrétienne et même avant la déportation à Babylone !. Selon Arthur Koestler également, la plupart des juifs actuels descendraient de tribus turques du Causase et turco-mongoles de l’Empire Khazar converties au Judaïsme entre le VIIe et le XIIeme siècle (cf. Arthur Koestler, « The 13th Tribe « ). Arnold Toynbee mentionne aussi la conversion au Judaïsme de hauts personnages khazars et d’autres ethnies dans le Caucase et la Russie du Sud et date la conversion des Khazars au Judaïsme entre 750 et 870 (in « L’Histoire » édit. française, Elsevier 1975, I, 8 note 1 et carte n° 412).
175) « Los Judios. Su historia. Su aporte a la Cultura « (Les Juifs. Leur histoire. Leur apport à la culture) Publication de la Société Hébraïque d’Argentine, Buenos-Ayres, 1956, p. 186.
176) On lui rendit en effet pendant longtemps un culte à Lyon, sous le nom de Saint Aguebald, et dans le bréviaire de Lyon il avait son propre ; mais nous n’avons pas la preuve que l’Eglise aie confirmé cette canonisation. Mais ces éléments rendent très explicables que Graetz l’ait pris pour un Saint Canonisé.
177) Graetz, Op. cit. t. III, Chap. VI, p. 164.
178)Graetz, Op. cit. t. III, Chap. VI, p. 165-6 .
179) Graetz, Op. cit. t. III, Chap. VI, p. 167.
**) NDT : Agobard témoigne là d’une époque où les princes de l’Eglise avaient le courage de faire des remontrances aux rois. Hélas aux XVIIeme et au XVIII eme siècle, il n’en sera peut-être plus de même, non seulement dans l’affaire de la régale et de l’Assemblée du clergé de France, mais surtout dans l’abandon de la cause des Jésuites à l’ostracisme des rois chrétiens d’Europe, à l’instigation du roi du Portugual et de son ministre juif Plombal… Cependant la Compagnie des Jésuites n’était pas exempte de déviance ou d’erreur dans la prédication, selon un rapport des Lazaristes à l’époque (affaire de la Chine).
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